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Au cinéma...

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Message  Invité Sam 28 Mai - 23:08

Au cinéma... - Page 3 Potiche
Potiche
François Ozon Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Jérémie Renier, Bruno Lochet, Sergi Lopez Evelyne Dandry, Karin Viard, Catherine Deneuve, Judith Godrèche, Elodie Frégé

C'est un film bien, juste bien, la rencontre Depardieu/Deneuve est un moment de grâce et d'hilarité, de l'humour comme je l'aime, allusions aux hommes et femmes en politique super si on connaît un peu l'histoire des politiciens français. Un peu lent à démarrer par contre.
C'est très comédie des années 70 et désagréablement prévisible tout le long. Mais un film bien quand même, très relaxant.

L'histoire:
En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique…

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Message  Invité Dim 12 Juin - 22:23

Au cinéma... - Page 3 Les_femmes_du_6eme_etage_300
Les femmes du 6" étage.
réalisé par Philippe Le Gay

Synopsis:
Paris, années 1960. Jean-Louis Joubert (Fabrice Luchini), agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre que les bonnes espagnoles exhubérantes vivent... au sixième étage de son immeuble bourgeois. Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers coloré à l'opposé des manières et de l'austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ?

Les actrices espagnoles (habituées des films d'Almodovar Au cinéma... - Page 3 473459) sont excellentes, idem pour les autres comédiens. C'est léger comme film mais adorable. C'était un moment très agréable, avec moultes rires...et tendresse. Et un coup de pied au cul au snobisme.

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Au cinéma... - Page 3 Empty Biutiful

Message  Invité Dim 19 Juin - 17:49

Où Danielle a t'elle parlé du film Biautiful????????

Au cinéma... - Page 3 Biutiful-film
Biutiful
DE ALEJANDRO GONZALEZ INARRITU Au cinéma... - Page 3 98229

J'étais certaine que quelqu'un avait commenté ce film, (Danielle) j'ai regardé dans les index... notta.

Ce film vit en moi et avec moi depuis hier soir. Comme un coeur ouvert. C'est un film dur, si dur et si tendre aussi. Javier Bardem est extraordinaire dans son rôle. Le désespoir, la tristesse sont des éléments fulgurants du film qui ne ns quitte pas à la sortie du cinéma. ou après le film...

Synopsis:
Uxbal doit au quotidien affronter une vie où rien n'est jamais acquis. Dans les bas-fonds de Barcelone l’espoir se fait rare et la misère et les mauvais coups plombent autant qu’ils conduisent à commettre l’irréparable. Uxbal vit dans un appartement modeste avec ses deux enfants et gagne sa vie en faisant exploiter des chinois dans des sous-sols. Il essaie de faire le maximum pour que ces derniers ne souffrent pas trop de leur condition mais il reste quand même, dans les faits, un salaud. Tout d’abord confronté à la découverte de la dépouille de son père disparu il y a longtemps, notre homme se voit annoncer qu’il est atteint d’un cancer et qu’il n’en a plus pour très longtemps. Comment mettre ses enfants à l’abri ? Sachant que leur mère, Marambra , est bipolaire et complètement instable, l’avenir s’annonce particulièrement incertain. Portrait d’un homme, d’une société, où l’espoir ne fait pas vivre…

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Message  Danielle Dim 19 Juin - 17:56

Ce film Diane, quel chef d'oeuvre. Je suis contente qu'il t'ait touchée autant que moi.
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Message  Invité Ven 24 Juin - 17:19

Au cinéma... - Page 3 Funkytown
Funkytown


Un film pour québécois qui vivaient leur vie de jeune adulte durant les années 72/80, avec des gens que nous connaissions durant la mode disco (que j'ai détesté profondément mais bon...)


Je met un peu l'histoire ici:
Un casting convaincant, un décor qui respecte parfaitement l’époque, une musique qui est un personnage en soi, Funkytown est définitivement un party réussi où l’humain gagne et perd. Ce film rappelle que le succès mal assumé peut faire plus de mal que de bien.
Patrick Huard dans le rôle de Bastien, inspiré de la chute de l’animateur vedette de l’époque Alain Montpetit, nous montre l’acteur de métier et de talent qu’il est. Son jeu tout en nuances fait à lui seul le succès du film. On y croit du début à la fin à son Bastien.
À ses côtés, il y a Paul Doucet, le Douglas Leopold de l’époque. Les premières images de l’homosexualité assumée. Il n’est pas bon, il est excellent. Tantôt exubérant, tantôt touchant, mais surtout réel. Et que dire de Raymond Bouchard en propriétaire du Starlight qui hait ce que l’arrivée du Parti québécois est en train de faire au Québec.

La trame politique du film est d’ailleurs un beau rappel à l’ordre et un retour à ces années où ça se passait en anglais à Montréal.

Daniel Roby, le réalisateur, a su éviter les pièges en se servant magnifiquement bien de la richesse des personnages qui jouent avec vérité et droiture. Résultat : nous sommes totalement transportés pendant deux heures dans ce Montréal vivant, libertin, libéral, qui savait prendre des risques.
Les François Létourneau en fils soumis qui explose au bon moment, Geneviève Brouillette en vedette déchue qui sait rebondir, Sophie Cadieux en secrétaire fidèle qui sait se dévoiler, et l’actrice Sarach Mutch en Adriana qui séduira totalement les cinéphiles sont tous des conditions gagnantes qui font de Funkytown un film à succès.
Il faut saluer le travail juste du réalisateur Daniel Roby, l’audace du producteur André Rouleau de Caramel Films, qui a cru à son projet et a su demander le budget qu’il fallait, 8 M$, car une période aussi riche ne pouvait pas se réaliser avec peu de moyens.
sources:Michelle Coudé-Lord.


Bref je croyais visionner un film vraiment très kitsh mais à ma grande surprise c'était très réaliste et vraiment intéressant, les personnages bien rendus aussi. Surprenant, je crois que j'avais un préjugé parce que Patrick Huard joue souvent dans des films plates.






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Message  Invité Dim 2 Oct - 0:29

Au cinéma... - Page 3 9ea876115f06ae8097c9b93acce8026e
Café de Flore
réalisateur Jean-Marc Vallée.

Synopsis

À Montréal, en 2011, Antoine, un DJ, vit le véritable amour avec Rose. À Paris, en 1969, Jacqueline élève seule un enfant handicapé qu'elle aime de tout son coeur, Laurent. Elle insiste pour qu'il fréquente l'école avec des enfants normaux. Séparé de Carole, Antoine partage avec elle la garde de ses deux filles, qui vivent difficilement la rupture. Carole, elle, n'arrive pas à se résigner et est atteinte d'insomnie, ce qui lui occasionne des visions d'horreur d'un effrayant petit garçon. L'amour d'Antoine et de Rose vient bouleverser leur famille, tandis que la rencontre entre Laurent et Véronique, une petite fille trisomique comme lui, bouleverse la vie de Jacqueline.

Un film intense en fait en ce qui me concerne, mais non achevé. J'avais vu "the making of" déjà et je savais que j'aimerais. Kevin Parent et Vanessa Paradis sont extraordinaires, en plus Jean-Marc Vallée a toujours de la si bonne musique dans ses fils (Crazy j'ai adoré). C'est un film adoré ou détesté selon les gens; toutefois le lien entre les vies et les personnages ici et en France se fait très difficilement et surtout par la musique Café de Flore dans sa version jazz et dans sa version électro. J'ai reconnu aussi du Pink Floyd

On se promène des années soixantes à Paris aux années actuelles à Montréal. Il y a tout plein d'amour dans ce film, fusionnel, fou, inconditionnel. Vanessa Paradis assez exceptionnelle de vérité dans ce film, aucun maquillage, aucun artifice, sa présence de mère amoureuse de son fils trisomique est vraiment incroyable. Kevin Parent en DJ est assez exceptionnel aussi.

Au fait Le Café de Flore vous l'aurez compris n'a rien à voir avec le célèbre café chez-vous, c'est une chanson de Matthew Herbert. C'est le lien dans le récit. Il y a un petit petit brin d'ésotérisme qui me déplaît dans le film. Ce film me laisse un peu sur ma faim, surtout avec la partie filmée à Montréal. Sinon le Montmartre des années soixantes et les escaliers omniprésents m'enchante souvent comme image.

Bref ça n'est pas le film pour lequel je crierais au génie mais j'ai bien aimé.


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Message  Danielle Mer 5 Oct - 19:06

Olala, j'en ai vu plein ces derniers temps :

Habemus papam

Et maintenant on va où ?

Le cochon de Gaza

We need to talk about Kevin


...et j'en ai plein d'autres à voir, une belle saison. Au cinéma... - Page 3 459322

Au cinéma... - Page 3 976242 Pour le moment dans des genres très différents, je n'ai pas été déçue. Si l'un ou l'autre intéresse quelqu'un je vous en parle.
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Message  Invité Mer 5 Oct - 19:13

We need to talk about Kevin c'était respecter le livre ou romancé ou quoi?????

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Message  Danielle Dim 9 Oct - 13:57

Je n'ai pas lu le livre, Diane...Il a l'air aussi choc et glaçant que le film...Le film est déconstruit...On se retrace l'histoire petit à petit, le "drame" arrive tard, la mère Tilda Swinton est extraordinaire, les gamins odieux, le père dépassé et aveuglé, l'atmosphère dure. Au fond je préfère ne pas avoir lu le livre avant.

Il faut qu'on parle de Kevin (livre)
"KO après le bon coup de poing aux tripes que vous ressentez en fermant ce livre. KO devant cette histoire parfaitement menée dont les rouages vous broient petit à petit le coeur. KO face à l'analyse minutieuse, sensible et sans concession des sentiments de l'héroïne qui dissèque au scalpel sa relation avec son fils, mais aussi par ricochet son mari et sa fille.
C'est tranchant et violent, critique et sarcastique, mais toujours d'une justesse impressionnante et saisissante. Chaque mot écrit semble avoir été analysé, testé, pesé encore et encore avant d'être choisi, toujours dans un souci de sincérité absolue, quitte à heurter...
Il faut lire ce roman dont le sujet peut a priori faire peur. Grâce à sa construction habile rythmée par les raisonnements implacables de la narratrice, grâce à ses rebondissements multiples et variés (la chute finale est tout simplement ahurissante), vous ne pourrez plus le lâcher."
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Message  Invité Dim 9 Oct - 15:32

J'ai adoré le livre, je n'aurais pas voulu voir le film après ça... juste le contraire de toi. Au cinéma... - Page 3 949758

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Message  Danielle Dim 9 Oct - 20:52

Mais je le lirai maintenant pour voir...

Aujourd'hui De bon matin, ou comment une grande entreprise ici une banque peut briser un homme. Très bien étudié, très bien joué, j'aime beaucoup JP Darroussin, une situation étudiée au microscope. Du très bon cinéma de réflexion.

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Message  Diane Mer 7 Mar - 0:32

Au cinéma... - Page 3 4dad6773992b9
Une Séparation

Réalisateur :
Asghar Farhadi
Durée : 2H03
Avec :
Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini, Sareh Bayat, Sarina Farhadi, Babak Karimi, Ali-Asghar Shahbazi

A Téhéran, quand Simir et Nader entament une procédure de divorce, ce dernier doit trouver une aide-soignante pour s’occuper de son père, malade et dépendant. Il embauche Razieh qui ne lui dit pas être enceinte et qui cache son emploi à son mari, Hodjat, perclus de dettes et caractériel.
Après un incident chez Nader, Razieh l’accuse de l’avoir fait chuter et porte plainte, pour lui avoir fait perdre son enfant. Hodjat apprend toute l’affaire et entre en guerre contre Nader, alors que Simir se rapproche de son mari pour le sortir de ce mauvais pas…

J'ai beaucoup aimé ce film. Le cinéma Iranien j'aime de plus en plus. C'est souvent un tel risque là bas de faire un film. On entre dans l'intimité d'une famille qui éclate, et où l'enfant se sent brisée à devoir choisir entre un exil avec la mère dans un autre pays ou demeurer sur place avec le père. Ça pourrait donner un petit film cul-cul mais pas du tout. Il y a aussi des personnages qui biaisent avec la religion, le mensonge. C'est une histoire forte remplie d'émotions diverses, de sentiments. On a l'impression à la fin de connaître un peu plus cette société qu'on croit tellement plus fermée.

Bref un très bon film à voir.




Au cinéma... - Page 3 Monsieur-lazhar
Monsieur Lazhar
Philippe Falardeau.

Au départ j'aime les films de Philippe Falardeau, et ce film en particulier. La critique de mon chum: " Ça finit carré mais y a touttte dit"
On parle d'immigration bien sûr, de la réforme scolaire un brin, mais c'est avant tout un film humain, qui rend sensible. (Et qui remémorera à tout enseignant une branche de leur passé)
Le pouvoir de la parole... ode aux enseignants de français particulièrement (et d'arts plastiques aussi) Beaucoup de place a des émotions sobres dans ce film. Tendresse.


Critique du Voir.

Afin de révéler un peu plus du personnage de Bachir Lazhar, qui donne en dictée La peau de chagrin de Balzac, Philippe Falardeau s’est plu, comme le faisait Truffaut, à filmer des livres: L’énigme du retour de Dany Laferrière, qu’il paraphrase à propos de l’exil, Prochain épisode d’Hubert Aquin et L’isle au dragon de Jacques Godbout.

"Les livres nous parlent des gens; j’aimais l’idée que Bachir lise des romans québécois, comme s’il voulait savoir où il a atterri. Balzac, c’est notre patrimoine aussi. Aquin et Balzac, c’est la même langue, la même grammaire, la même syntaxe. Au Québec, on a nos expressions, notre accent, mais ça fait partie d’un même patrimoine et cela me plaisait qu’un Algérien nous le dise, d’autant plus que les Algériens ont un rapport beaucoup plus difficile que nous avec les Français."

À travers les réflexions de Bachir se devine en filigrane une critique de la réforme scolaire et, surtout, de notre rapport à la langue, sujets délicats s’il en est: "Je me suis fait "blaster" sur le fait qu’un immigrant algérien parle mieux que beaucoup de Québécois dans mon film, comme si je faisais du québécois une sous-langue par rapport au français. Or, j’ai toujours refusé que mes films soient sous-titrés en France. Je pense être un ambassadeur de la langue française en Amérique du Nord parce que mes films sont projetés partout dans le monde. Appelons un chat un chat; c’est vrai qu’il y a des immigrants qui parlent mieux français que nous, et on a le droit de dire qu’il y a des fautes à la télévision et dans le journal."
Philippe Falardeau ayant traduit avec brio le joyeux brouhaha d’une cour d’école et l’atmosphère dissipée d’une classe de préados, jamais les origines théâtrales de Monsieur Lazhar ne viennent le trahir.

Synopsis:
Les élèves de sixième année d'une école de Montréal doivent faire face à un drame inattendu lorsque leur enseignante, Martine, se pend dans leur classe. Malgré les réticences préalables de la directrice, Bachir Lazhar, un immigrant algérien, est rapidement engagé pour la remplacer. N'étant pas au courant des réformes ministérielles ou même du niveau scolaire de ses nouveaux étudiants, le professeur devra oublier ses propres tragédies pour se concentrer sur l'instruction de ces enfants provenant de différents milieux et visiblement troublés par le départ soudain d'une personne qu'ils aimaient.




Au cinéma... - Page 3 Vendeur_pilote
Le vendeur
Sebastien Pilote

C'est un très très beau film, Gilbert Sicotte est un grand acteur, comment peut-il dans un même visage changer toute l'atmosphère juste par le regard? Incroyable. Ce film tient le rythme malgré certains temps morts mais qui sont chargés de sens. Le personnage est fascinant, le sentiment de solitude tellement présent. L'histoire d'un homme dans la dernière manche de la vie.
Un des bons films du cinéma québécois cette année.

Par l'auteur:
Le récit nous plonge dans l’univers d’un sexagénaire qui choisit d’ignorer les événements dramatiques pouvant le perturber en se dévouant corps et âme à son travail de vendeur d’autos.

« Mon film raconte l'histoire d'un vieux vendeur en fin de carrière, qui s'accroche à la vie. Le film ressemble à Dust Bowl parce qu'il est près de moi, de mes préoccupations: la région, les travailleurs, l'esthétique industrielle », explique Sébastien Pilote.

Originaire du Saguenay, Sébastien Pilote a toujours voulu rester proche de son milieu de vie (il habite toujours à Chicoutimi). « J’ai tourné ce film dans mon coin de pays. Dans la petite ville de Dolbeau-Mistassini, une ancienne ville modèle, ville de compagnie, dans ma région que l’on dit éloignée, « région ressources », région du Nord. Cette région a encaissé plusieurs coups durs ces dernières années. Plusieurs fermetures d’usines combinées à l’exode des jeunes font du mal à ma région éloignée. C’est comme ça. Mais en faisant Le vendeur ce n’est pas de ma région que je voulais parler. Pour moi, il s’agissait de quelque chose de plus grand. Je voulais plutôt parler de mon Amérique. De la bulle dans laquelle j’ai l’impression de vivre. »

Le vendeur a été présenté en compétition au Sundance Film Festival au début de 2011, au Los Angeles Film Festival et au San Francisco International Film Festival où il a obtenu le prix FIPRESCI (Fédération internationale de la presse cinématographique). Un mois avant sa sortie en salles, le film a également reçu deux prix au Festival de Mumbaï en Inde : le Silver Gateway (Grand Prix du Jury de la compétition internationale) et le prix du meilleur acteur à Gilbert Sicotte.
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Message  Danielle Mer 7 Mar - 7:57

Tu as vu tout ça le même jour ?
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Message  Diane Mer 7 Mar - 11:51

Non ça aurait été trop.
Hier j'ai vu Une séparation... les autres avant.

Je vais essayer de voir Polisse cette semaine.
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Message  Diane Ven 9 Mar - 23:53

Au cinéma... - Page 3 Tn-polisse-21222-1705286247
Polisse.

Réalisateur : Maïwenn

Durée : 2H07

Avec : Karin Viard, Joey Starr, Karole Rocher, Nicolas Duvauchelle, Lou Doillon, Jérémie Elkaïm, Marina Foïs, Emmanuelle Bercot, Maïwenn, Frédéric Pierrot, Ricardo Scamarcio


Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de protection des mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs, mais aussi la pause déjeuner où l'on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c'est savoir que le pire existe et tenter de faire avec... Comment ces flics parviennent-ils à trouver l'équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés tous les jours ?


Ma critique:
Je l'ai vu aussi. C'est presque un documentaire surtout outre atlantique.

Au début je me demandais où ils voulaient en venir...je trouvais ça long, et effectivement on dirait un film en deux parties.
(J'ai pleuré quand cet enfant noir a été donné par sa mère, par l'immense souffrance de ce petit... qui doit être une réalité) Joey Starr est excellent.

J'ai trouvé certaines parties "coup de poing" et d'autres longues et limite ennuyantes, mais quand ça fesse, ça fesse fort, j'en ai mal à la tête.

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Message  Danielle Sam 10 Mar - 7:57

d'autres longues et limite ennuyantes

Je n'ai jamais ressenti ça. Je trouve que le mélange de la vie privée et de la vie de boulot de ces policiers est très bien rendu. Il faut des moments où ils "soufflent" et nous aussi.
Leur quotidien est rude, leur vie personnelle en souffre. On ne peut pas, je pense faire partie de ces "brigades des mineurs" en restant indifférent.

Karine Viard et Marina Foïs sont extraordinaires, elles prennent tout en pleine face. Et Maïwen qui débarque dans cet univers dingue aussi.

Un très bon film.
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Message  Diane Sam 21 Avr - 22:54

Au cinéma... - Page 3 222994.183
Intouchables.
Réalisateurs: Réalisateur : Olivier Nakache, Eric Toledano

Résumé:
A la suite d'un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement... Deux univers vont se télescoper, s'apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu'inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables...

Ma critique:
J'ai adoré ce film, c'est un hommage à la vie et quels contrastes aussi...

Contrastes donc entre un millionnaire quadriplégique et un Noir archi pauvre, qui vient de sortir de prison, devenu son aide soignant. C'est adapté d'une histoire vécue.
On rit de sujets délicats et le scénario est magnifique. Omar Sy est un comédien extraordinaire, tellement comique dans son rôle, rançois Cluzet en handicapé cultivé et spirituel
est excellent car pour le rôle où il doit être immobile tout le temps, tout se joue au niveau des expressions. Clichés mais clichés si bien amenés, je donne un A +++
Deux handicapés, un physique, l'autre social et la rencontre fabuleuse et ce qui suivra.

J'ai craqué, Chum aussi... ne manquez pas ce film si vous avez besoin de rire, même si certains codes demeurent européens on les saisit bien facilement.

C'est un film À VOIR, À VOIR, et surtout à savourer. Une merveille de rire et de profondeur aussi. (A la fin on voit les vrais personnages de l'histoire et ce qu'ils sont devenus, ils sont encore très près d'ailleurs.)

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Message  Danielle Lun 23 Avr - 8:43

Bien d'accord avec toi, ce film est un grand moment de joie, surtout quand on sait que c'est construit sur une histoire vraie. Au cinéma... - Page 3 902991

Mais j'ai quand même pensé que la richesse arrange bien les "choses extérieures", même si ça ne ne change rien à la douleur du handicap.

Philippe Pozzo di Borgo n'est pas Monsieur tout le monde.
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Message  Diane Lun 23 Avr - 14:35

Je me suis dit la même chose... vaut mieux être malade et riche que malade et pauvre. Embarassed
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Message  Diane Dim 3 Juin - 22:21

Au cinéma... - Page 3 450X390marigold-hotel
Bienvenue au Marigold Hotel.
Réalisateur John Madden.
Avec notamment: Dev Patel, Judi Dench, Maggie Smith, Tom Wilkinson, Bill Nighy, Penelope Wilton, Ronald Pickup et Celia Imrie.

Ici plein d'extraits vidéo: http://www.cineplex.com/Nouvelles/decouvrez-la-comedie-dramatique-bienvenue-au-marigold-Hotel-a-travers-10-extraits-video.aspx

Synopsis:La retraite est souvent synonyme de voyages. C'est ce que décident de faire plusieurs Britanniques qui vont passer quelques semaines en Inde. S'acclimater aux moeurs et aux coutumes prendra un certain temps, surtout que leur hôtel ne ressemble en rien à leurs attentes. Ce n'est pas plus grave pour Graham qui part à la recherche d'un amour de jeunesse. Pendant ce temps, Douglas et Jean cherchent à sauver leur couple, Evelyn se remet peu à peu du décès de son mari et Muriel apprend que le bonheur peut toujours cogner à la porte.


Ma critique: C'est un "feel good movie" qui nous montre qu'il n'est jamais trop tard pour faire des choix, la vie ne s'arrête pas parce que nous avons un certain âge. Pas un grand film, mais un bon film, avec de jolis endroits aux Indes. Des gens sympathiques aussi. C'est léger léger mais en même temps il y a une réflexion. Un film qui fait sourire aussi.


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Message  Diane Dim 20 Oct - 17:24

La semaine dernière cet excellent film qui m'habite encore. Il passe à Avignon pour le moment et mes amis sont allés le voir, ils ont aimé autant que moi.
Ce qu'ils en ont dit:
On ressort du film ragaillardi ! On a même un petit lexique pour comprendre le québecois !
Il m' a fait penser au film "Les choristes" sauf que là ça n'était pas les "cas sociaux" mais "le handicap". Un sujet très bien abordé sans fausses paroles avec des acteurs formidables. J'ai apprécié entendre la chanson de Charlebois "Ordinaire" et ce soir je viens de mettre le CD du chanteur.
C'est une belle histoire d'amour ; c'est un beau film. Lolo n'a pas arrêté de chialer... !
Dommage que le film n'ait pas été sous-titré tout le long car avec ce put*** d'accent crédediou faut tendre l'oreille et décrypter !!!!!


Au cinéma... - Page 3 F2b9e0c28afecd186cd0b5f3c1782a47
Gabrielle
film de Louise Archambault.

J'ai beaucoup beaucoup aimé ce film.  Un film transcendant. L'actrice principale est aussi dans la vie atteinte du syndrome de Williams.    Le sujet n'est pas tombé dans le piège du film à thèse.   C'est l'authenticité qui rend le film si touchant. Les paroles des chansons de Robert Charlebois et sa présence d'ailleurs c'est formidable, Alexandre Landry est un acteur vraiment exceptionnel.   Ce film est un hymne à la vie, à l'espoir.  Gagnant du prix du public au festival de Locarno ce film réchauffe l'âme, touche en plein coeur.  C'est un film à voir.  

Synopsis:  Gabrielle est une jeune femme atteinte du syndrome de Williams qui possède une joie de vivre contagieuse et un don exceptionnel pour la musique. Elle a rencontré son amoureux Martin au centre de loisirs où ils font partie d'une chorale et depuis, ils sont inséparables. Mais en raison de leur différence, leur entourage ne leur permet pas de vivre cet amour comme ils l'entendent. Au moment où le groupe se prépare pour un important festival de musique, Gabrielle fait tout pour prouver son autonomie et gagner son indépendance. Déterminée, elle devra affronter les préjugés et ses propres limites pour espérer vivre avec Martin une histoire d'amour qui n'a rien d'ordinaire.

La Chorale de la MUSE existe réellement. Composée de déficients intellectuels pour de vrai et ils sont bons dans le film. Les déficients ont toujours une force en eux, pour ceux là c'est le chant.   C'était tout un défi à réaliser, gagné haut la main d'ailleurs.

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Au cinéma... - Page 3 Empty Re: Au cinéma...

Message  Danielle Lun 21 Oct - 7:47

Merci Diane.Au cinéma... - Page 3 354583
Danielle
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Message  Diane Jeu 23 Jan - 0:52

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Dallars Buyers Club
Jean-Marc Vallée.

Synopsis:
Ron Woodroof est un cowboy du Texas qui est diagnostiqué sidéen dans les années 1980. Quand les médecins lui annoncent qu'il ne lui reste pas plus d'un mois à vivre, Woodroof refuse le diagnostic et décide de se battre contre la maladie. Comme les médicaments qu'on lui offre à l'hôpital ne donnent pas des résultats satisfaisants, le cowboy se rend jusqu'au Mexique pour obtenir des drogues plus efficaces. En cours de route, il rencontre Rayon, un travesti, lui aussi atteint du VIH, avec qui il s'engage dans une entreprise de contrebande de médicaments pour soigner les malades à leur façon.


J'ai ADORÉ ce film. Matthew McConaughey quel grand comédien, son meilleur rôle je pense. Il est touchant, profond, merveilleux. Ce film est une histoire vraie mais pas "romancée" vraiment réaliste d'un électricien hyper macho, qui déteste les homosexuels et pense que le sida est une maladie d'homo. Il lui reste peu de temps à vivre et il décide de se battre et de combattre les désirs des médecins, défie les ordres de la FDA, il est frondeur, jouissif pour nous. Il a changé le visage du sida, apporté énormément juste au niveau de ses recherches et de ce qu'il a changé.
Il y a des cowboy des temps modernes avec rodéo.

Bref j'ai embarqué 100% dans ce film moi. Je le recommande aussi.
Diane
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Message  Danielle Jeu 23 Jan - 7:22

Tu l'as vu toi ! Il sort bientôt ici, justement il en était question ce matin à la télé, mais j'aime bien avoir l'avis des amies...

Je suis tentée par 12 years a slave, je te raconterai...à partir d'une histoire vraie aussi, j' Au cinéma... - Page 3 98229

Et si tu as l'occasion, va voir : Tel père, tel fils, un grand film.


Danielle
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Message  Diane Jeu 23 Jan - 17:56

Je viens de regarder et il ne passe pas ici... je vais chercher.
Diane
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Message  Diane Ven 31 Jan - 2:12

Au cinéma... - Page 3 775399-arnaque-americaine-affiche
Arnaque Américaine.
David O. Russel

Il avait fait "Fighter" il a repris les mêmes comédiens.
Synopsis:

L'escroc Irving Rosenfeld et sa maîtresse et complice Sydney Prosser sont forcés par un agent du FBI de collaborer avec la police pour arriver à coincer un homme politique. Rosenfeld a pour mission d'amadouer le maire Carmine Polito pour ensuite arriver à lui faire accepter de l'argent corrompu. Irving découvre par contre rapidement que Carmine n'est pas une mauvaise personne et que l'agent DiMaso veut prendre le politicien la main dans le sac uniquement pour mousser sa réputation. Rosenfeld et Prosser doivent maintenant travailler avec la mafia et des bandits bien plus dangereux que ceux qu'ils fréquentent d'ordinaire pour boucler l'affaire, qui se complexifie toujours davantage au fil des jours.

Beaucoup aimé malgré les quelques fois qu'on se demande où ils veulent en venir. Une fin totalement inattendue d'ailleurs. C'est d'ailleurs une arnaque qui a eu lieu en 70 mais Russel a changé de style, il a mêlé des personnages fictifs et les a intégrés à l'affaire. Amy Adam est incroyable dans ce rôle, elle est complice de l'escroc Rosenfeld. Jennifer Lawrence l'épouse de Rosenfeld est en feu dans son rôle, elle est un peu trash, elle est excellente. C'est un film dynamique et très bon.

Film au bord de la caricature sans en être. J'ai aimé l'humour aussi dans ce film et la musique. Sens du punch d'ailleurs.

C'est un des bons films étatsuniens de l'année.

A voir.

Diane
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